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Chatterie Koolkat
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Pourquoi acheter un chat de race ?

L’acquisition d’un chat passe d’abord par le choix de la race de ce dernier, critère qui définira son apparence physique. Bien souvent, les gens ne se représentent pas ce que signifie l’expression « chat de race », ou voient dans leur chat de maison un parfait spécimen de Maine Coon (ou d’une autre race !)

Il convient donc de définir ce que signifie « chat de race » et pourquoi ce type de félin revient si cher à l’éleveur, comme à l’acheteur d’ailleurs.

Définition du chat de race

Actuellement, chaque race est décrite par un standard unique émis par le Livre Officiel des Origines Félines (L.O.O.F). Ce standard apporte des éléments précis concernant les caractéristiques physiques (couleur de la robe, proportions, forme de chaque partie du corps…) du chat. Sont apportés également une description générale de l’animal ainsi que les défauts couramment rencontrés dans la race, et les mariages éventuellement autorisés avec d’autres races.

Un chat de race possède un pedigree reconnu par le L.O.O.F, relatant son ascendance jusqu’à la 4ème génération ainsi que les renseignements sur des caractéristiques variables (couleur de la robe, motifs, couleur des yeux) et sur l’éleveur l’ayant mis au monde. Tout chat de race né en France possède obligatoirement un pedigree. Si ce n’était pas le cas, il ne saurait être classifié comme chat de race, quelque soit sa conformité au standard. On parle alors de « chat de type … » ou plus communément « chat de gouttière ».

Le L.O.O.F

Historiquement, il existait en France plusieurs standards (jusqu’à 5 selon les races), standards qui étaient ou non reconnus par la vingtaine d’associations félines délivrant leurs propres pedigrees.

À la création du Livre Officiel des Origines Félines (équivalent du L.O.F chez le chien), tout fut remis à plat et un unique standard par race fut retenu. Le L.O.O.F est de nos jours la seule instance officiellement reconnue en France pour la délivrance des pedigrees, mais aussi des titres rapportés par les chats dans les expositions félines. Soumis à un règlement très strict, les éleveurs doivent scrupuleusement communiquer toutes les informations concernant leurs chats s’ils veulent bénéficier de pedigrees.

Quelques remarques importantes

  • Il n’y a pas de confirmation chez le chat (comme c’est contrairement le cas chez le chien). Ainsi, un chaton issu de parents L.O.O.F naîtra avec un pedigree L.O.O.F (pour peu que son éleveur l’ait déclaré comme tel, naturellement). Un projet de reproducteurs confirmés est néanmoins à l’étude, dans le cadre de la loi d’orientation agricole 2007.
  • Il ne faut pas confondre « chat de gouttière » et « chat européen ». L’Européen est une race à part entière, reconnue par le L.O.O.F et correspondant à un standard bien précis. On parle donc de « chat de type européen » pour désigner les gouttières.
  • Un chat « avec papier » ne signifie pas grand chose : en effet, pour la vente d’un chat en France, sont obligatoirement fournis par le vendeur le carnet de santé et la carte de tatouage. En aucun cas, ces deux documents attestent que le chat appartient à telle ou telle race. Seul le pedigree officiel du L.O.O.F (pour un chat né en France) constitue la preuve de l’appartenance à une race.
  • Pour les chats nés à l’étranger, le pedigree L.O.O.F n’est pas délivré, celui délivré dans le pays d’origine étant généralement reconnu par l’instance française (par exemple, les pedigrees de la F.I.A.F ou de la S.B.T)

[message type= »warning »]Le coût RÉEL du pedigree pour l’éleveur est de 35 € en 2010. Un éleveur « sérieux » vous proposant un chat « de race » sans pedigree 300 ou 400 € moins cher qu’avec pedigree est tout simplement quelqu’un qui a quelque chose à cacher ![/message]

Le prix d’un chat de race

Nombre de potentiels acheteurs sont surpris des tarifs pratiqués par les éleveurs. Certains crient au scandale, une poignée affirmant même parfois « qu’un chat ne saurait se vendre, mais se donner » !!! Les chats que l’on donne sont en général des animaux dont on se débarrasse, généralement sans papiers, non tatoués et non vaccinés (donc hors-la-loi), sans aucune valeur marchande car aucun travail d’élevage (sélection génétique) n’ayant été fait derrière. Ce sont des chatons non désirés, non vendables et dont le sort est incertain. Pourquoi donnerait-on un chat et pas un chien, ou une vache ? Le travail d’élevage est le même à la base, avec dans chaque cas ses spécificités !

Il convient donc de préciser différents points :

  • l’élevage d’un animal de race nécessite le respect d’un standard définit par une autorité compétente. En l’occurrence, dans le cas du chat, l’autorité est le L.O.O.F et le standard celui définit pour décrire la race élevée. La recherche systématique de la perfection entraîne une sélection précise des individus reproducteurs, et nécessite souvent l’acquisition de courants de sang nouveaux, parfois à l’étranger. Sans cela, nous irions vers une stagnation de la race et une cosanguinité de plus en plus forte au sein des effectifs avec pedigrees. Tout cela a un prix : à titre indicatif, un individu de qualité acheté aux U.S.A (pour le Maine Coon) se monnaye fréquemment au-dessus de 3000 €.
  • elever des chatons coûte cher : l’équipement nécessaire (matériels de décontamination, allaises stériles, pièce équipée et dédiée à l’élevage, lampes chauffantes, etc…), la nourriture (lait de sevrage, croquettes haut de gamme…), les soins (tatouage, vaccins et rappels, tests…), éventuellement la saillie (en moyenne 500 € chez le Maine coon, et trois fois plus chez le sphynx), les pedigrees, sans oublier le temps passé ! Au bout du compte, une portée de 3 chatons revient à l’éleveur au minimum 400 à 600 € par chaton jusqu’au départ des chatons vers leurs nouveaux maîtres (plus lors de la première portée puisqu’il faut acheter le matériel correspondant) ! À tout cela se rajoute le prix des expositions félines, nécessaires pour se faire connaître et faire connaître la race (150 € la journée au minimum avec 2 chats).
  • en achetant un chat de race, le futur propriétaire s’assure qu’il aura un animal de qualité, correspondant à des critères précis. Sans pedigree, pas de telles garanties !

L’acquisition d’un chat de race ne se fait pas à la légère, puisque votre future compagnon vous suivra pendant une quinzaine d’année en moyenne ! C’est un acte réfléchi qui changera votre vie, aussi vous pouvez décider à quoi ressemblera votre futur compagnon (physique et caractère) en vous tournant vers un éleveur reconnu.

Les propriétaires les plus précautionneux pourront opter pour une assurance pour animaux domestique, qui couvrira les frais en cas d’accident (peut être intéressant au moins la première année, lorsque le chaton est un peu trop téméraire !)

[message type= »info »]À titre indicatif, un chaton Maine Coon (sain au test ADN MyBCP3) se négocie entre 1000 et 1800 € en 2010, parfois plus lorsque le type est exceptionnel, les origines excellentes ou la couleur rare. Cela ne signifie pas pour autant qu’un chaton vendu 700 € sera de mauvaise qualité ! Interviennent aussi dans le prix les origines et les caractéristiques générales du chat : on pourra ainsi vendre un chat en qualité de chat de compagnie, en qualité de reproducteur, ou lorsqu’il sort du lot, en qualité de chat apte aux expositions félines.

Les sphynx se négocient en France entre 1200 € (à ce tarif, généralement stérilisé) à 2500 € (!), de part leur rareté et la difficulté à trouver des reproducteurs en France[/message]

5 réponses

  1. « en achetant un chat de race, le futur propriétaire s’assure qu’il aura un animal de qualité, correspondant à des critères précis »

    Un animal de qualité…on dirait que vous parlez d’une marchandise.
    Les animaux ont plus d’âme que vous.

    « Nombre de potentiels acheteurs sont surpris des tarifs pratiqués par les éleveurs. Certains crient au scandale, une poignée affirmant même parfois « qu’un chat ne saurait se vendre, mais se donner » !!! Les chats que l’on donne sont en général des animaux dont on se débarrasse, généralement sans papiers, non tatoués et non vaccinés (donc hors-la-loi), sans aucune valeur marchande car aucun travail d’élevage (sélection génétique) n’ayant été fait derrière. Ce sont des chatons non désirés, non vendables et dont le sort est incertain. Pourquoi donnerait-on un chat et pas un chien, ou une vache ? »

    Un chat, ca se donne aussi.
    On peut donner un chat pour lui sauver la vie, pour le plaisir de le savoir heureux dans son nouveau foyer, et même le donner parce qu’on ne veut ou ne peut PAS le garder. Ça vaut toujours mieux que de le noyer, l’abandonner ou que sais-je.

    « l’élevage d’un animal de race nécessite le respect d’un standard définit par une autorité compétente. En l’occurrence, dans le cas du chat, l’autorité est le L.O.O.F et le standard celui définit pour décrire la race élevée. La recherche systématique de la perfection entraîne une sélection précise des individus reproducteurs, et nécessite souvent l’acquisition de courants de sang nouveaux, parfois à l’étranger. Sans cela, nous irions vers une stagnation de la race et une cosanguinité de plus en plus forte au sein des effectifs avec pedigrees. Tout cela a un prix : à titre indicatif, un individu de qualité acheté aux U.S.A (pour le Maine Coon) se monnaye fréquemment au-dessus de 3000 €. »

    Je terminerai sur ceci: j’aime profondément les félins, et le ton de cet article ainsi que certains propos me font bondir OU me filent la nausée, au choix.

    1. Bonjour Amandine

      Sur le fond vous avez tout-à-fait raison, mais vous oubliez un tout petit détail : l’élevage d’animaux (domestiques ou non) est régi par des règles précises, et il serait vain de s’improviser éleveur pour nombre de raisons.

      Nous aimons profondément nos animaux, qui vivent avec nous, sont élevés dans notre séjour, tels nos propres enfants. Mais juridiquement parlant, que vous le vouliez ou non (et que nous le voulions ou non), un animal est aux yeux du législateur, effectivement, une marchandise comme vous dites. Pire encore, le Code du Commerce et la loi française (ce doit être uniforme en Europe, je pense) font qu’un animal domestique « bénéficie » d’une garantie de 2 ans contre les vices cachés. Eh oui, vous avez bien lu : légalement, nous éleveurs, sommes OBLIGÉS de garantir nos animaux pour une durée de 2 ans !

      Cela vous choque, nous aussi, mais c’est la loi !

      Concernant le don de chats, disons qu’il nous est arrivé dans le passé de nous faire littéralement insulter car nous « osions » vendre des chats. Surprenant ?… Auriez-vous pu soupçonner le prix de revient de l’élevage d’un chaton ?

      Gérer un élevage, fut-ce par plaisir comme c’est notre cas plus que par convoitise ou enrichissement (ce qui est aussi une idée fausse que se font beaucoup de personnes), c’est s’affranchir d’obligations légales lourdes, de taxes, de conditions de santé pour nos animaux, qui engendrent les prix pratiqués usuellement. C’est un fait : gérer un élevage, c’est gérer une entreprise, avec l’interdiction légale de vendre à perte.

      Ne vous leurrez pas, nous aimons plus que tout au monde nos félins (et ceux des autres), mais nous avons choisi une démarche destinée à faire évoluer les races que nous chérissons, et nous nous devons donc d’en respecter les us et coutumes. Je sens dans votre discours un certain refus de l’idée de pouvoir vendre un être vivant, et par là même une certaine forme de conservatisme (?)

      Au mieux, votre ressenti démontre que vous n’avez pas compris ce qu’est l’élevage félin : sous couvert de nos choix techniques et de nos connaissances, ce qui compte bien avant tout le reste, c’est le bien-être de nos animaux et la garantie qu’ils auront une vie heureuse auprès de leur future famille !

  2. En fait, je pense que vous n’avez pas compris à qui s’adresse cet article, et pourquoi il a été écrit.

    Aujourd’hui, Internet regorge de sites de petites annonces où l’on trouve tout et n’importe quoi en matière de vente d’animaux, et où n’importe qui fait n’importe quoi, du moment que ça rapporte de l’argent.

    Nous, éleveurs, luttons contre cette démarche mercantile et défendons le fait que OUI, élever des animaux dans les meilleures conditions qui soient coûte cher, parfois très cher, et qu’acheter un chat « de type » telle race ou telle race à 200 ou 300€, bien souvent sans vaccination ni même identification (ce qui est interdit par la loi) relève au mieux de la bêtise, au pire d’une contribution à un marché noir illicite.

    Une lecture intéressante : http://nom-de-chat.com/annonce-chaton-a-vendre-arnaque/

  3. Je suis bien plus qu’entièrement d’accord avec ce que dit Amandine. Vous êtes pathétique. L’article est très mal écrit.

    1. Bonjour

      (car la politesse est de rigueur chez moi, même lorsque je ne partage pas l’avis de quelqu’un… et je sais rester poli et un tant soit peu respectueux !)

      Vous trouvez l’article mal écrit ? Et bien allez-y, prenez votre clavier ou votre plume, et adonnez-vous aux joies de l’écriture ! À défaut de « convenir » sur le fond à une certaine frange de la population adepte d’un anthropomorphisme qui ne fait que desservir la cause animale, mon écrit est correct, sans fautes et pour le moins structuré.

      Quant à me qualifier de « pathétique », dites-vous que sans des gens comme nous, il n’existerait plus aucune race, et les chats naîtraient exclusivement dans la rue, du fait de l’inconscience latente de celles et ceux qui se disent défenseurs des animaux, mais qui les laissent vagabonder librement, et de ce fait les exposent aux maladies et aux accidents de la vie.

      Mais peut-être est-ce là votre « idéal » pour les chats que vous dites tant aimer ?

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